Elles sont nombreuses les tentatrices, ces femmes de beauté, ces corps enchantés. Le sultan, haineux envers la gente féminine, pria l'épave de vouloir accorder cette prison aux voiles légères et aux barreaux d'acier. Des oreillers ornent les lits arrondis, le bassin roucoule des berceuses pour ses prisonnières. Le lieu enferme les colombines, ces gamines esclaves des désirs masculins. Elles essaient de s'enfuir mais toujours l'épave veille. Les filles libres savent, elles ne s'approchent pas du bois du navire, elles entendent les larmes, les mugissements de ces naïves.